Dans le cadre de l’accompagnement des exploitants du territoire sur la réduction de l’utilisation des produits phytos, 8 CUMA ont souhaité entrer dans le programme d’aide à l’investissement de matériel de désherbage mécanique du contrat de rivière de la Coise : 4 herses étrilles et 2 faucheuses sont arrivées au printemps, puis 3 nouvelles bineuses au mois de juin 2015.
Une vingtaine d’utilisateurs s’est retrouvé mardi 19 janvier à Pomeys accompagné d’Antoine Padet de la FDCUMA du Rhône et de Justine Lagrevol du SIMA Coise pour faire le bilan de la campagne 2015 :
Pour les herses étrilles , le semoir installé est très précis et réparti bien les graines même sur les semis de prairie multi-espèces, le réglage hydraulique des dents depuis la cabine du tracteur apporte un vrai confort d’utilisation dans les parcelles en pente, sur les chaintres ou dans les terrains avec des préparations de sols pas très homogènes ; même si pour les utilisateurs, il reste indispensable de descendre du tracteur pour régler correctement la herse.
Les 4 herses étrilles ont fait un peu plus de 350 ha avec plusieurs itinéraires techniques testés : Environ 200 ha consacrés au semis de prairie dans les céréales au printemps, et le reste pour du désherbage mécanique du maïs et sur céréales cet automne, et des semis d’été (ray-grass, colza, moutarde etc..).
La sécheresse estivale a été fatale pour certaines des prairies semées sous couvert, celles restées implantées malgré un démarrage lent et hétérogène après les moissons, ce sont bien étoffées avec les bonnes conditions de pousses de l’automne.
Pour 2016, les éleveurs souhaitent tester d’autres espèces de prairies à semer sous couvert (espèces et variétés de trèfle notamment), en lien avec des utilisations en pâture ou encore dans la recherche de légumineuses plus riches en azote.
Le groupe a convenu de se retrouver ce printemps pour tester de nouveau le matériel pour du désherbage mécanique puis du semis sous couvert.
Les bineuses achetées en 2015 sont toutes équipées de palpeurs pour guider la machine, en 4 ou 6 rangs et un modèle modulable en 4/6 rangs. A partir d’un maïs au stade 7 feuilles, les palpeurs fonctionnent bien. Grace au guidage par parleur, les utilisateurs habitués aux bineuses plus anciennes, trouvent dans cette nouvelle technologie une solution pour biner des parcelles en pente. Les conditions météos n’ont pas été très simples au moment du binage, avec sur le sud du bassin versant (Saint-Galmier, Saint Bonnet les Oules, Saint Christo, Grammond) un orage spectaculaire empêchant toute intervention dans les parcelles, et pour le reste du territoire un manque d’eau tout aussi inhabituel. 230 hectares ont tout de même été binés.
Le point clé pour une bonne utilisation serait de trouver le bon tracteur qui passe bien dans les maïs développés et suffisamment puissant pour porter un matériel assez lourd (1t environ).
Pour plus d’infos, vous pouvez contacter les animateurs qui suivent cette opération :
Sylvain RANCON FDCUMA42 - 04 77 92 12 22
Antoine PADET FDCUMA69 – 04 72 31 59 67
Justine LAGREVOL SIMACOISE – 04 77 52 54 57