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La Balsamine s’impose

Publié le 14 septembre 2012

La balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera) est une plante herbacée annuelle mesurant entre 50cm et 2m de hauteur.

Fleur de balsamine de l'Himalaya Très odorante, ses fleurs rose, rouge et parfois pourpre sont appréciées des riverains et ne sont pas éliminées dans les jardins : l’envahisseur peut donc proliférer.

Elle s’implante préférentiellement sur sol humide dans les secteurs anthropisés. Il semble qu’elle n’apprécie guère le couvert végétal. Les tiges sont rougeâtres et creuses avec de larges nœuds enflés qui se terminent par les racines.

La balsamine de l’Himalaya est classée comme espèce exotique envahissante prioritaire dans la Loire en raison de sa vitesse de propagation. La balsamine du Cap et celle de Balfour le sont aussi dans une moindre mesure.

Massif de Balsamine de l'Himalaya à st André le Puy Quelques massifs ont été repérés sur l’Anzieux l’an dernier et ce sont aujourd’hui des populations denses réparties de manière discontinue sur toute la partie aval du cours d’eau depuis Bellegarde en Forez. Des sites importants ont aussi été inventoriés sur la Gimond à st Médard en Forez (environ 150m²).

La prolifération est assurée par des capsules qui éclatent à maturité, chacune libérant ainsi jusqu’à 15 graines qui vont être transportées en aval par l’eau des rivières (jusqu’à 10 000 graines par plant !). La dissémination par bouturage est aussi possible en cas d’érosion des berges.

Problèmes posés

Outre l’effet sur la diversité des écosystèmes liés à la monospécificité de l’espèce (le principe de beaucoup d’espèces végétales envahissantes), la balsamine prend la place des espèces autochtones de la ripisylve sans en avoir l’aspect fonctionnel.

Sa présence provoque :

  • une augmentation de l’érosion des berges par manque de système racinaire
  • une augmentation de la biomasse sur les sites envahis (pollution organique)
  • une baisse de la capacité d’épuration naturelle des cours d’eau. Par ailleurs, les fleurs sont très attirantes pour les pollinisateurs qui se détournent ainsi des espèces indigènes.

Moyen de lutte

Jeune plant de balsamine La meilleure méthode de lutte est l’arrachage avant la floraison (juin/juillet), ce qui est assez aisé avec son faible enracinement. Sur des populations denses, la fauche au ras du sol est préconisée mais beaucoup moins efficace.

L’actualisation du plan de gestion du bassin de la Coise permettra en 2013 de faire le point sur le taux de contamination de cette plante et sur la stratégie de lutte à adopter.

N’oubliez pas que tous les traitements herbicides sont interdits à au minimum à moins de 5 mètres des points d’eau en raison des substances actives qui migrent dans l’eau, la pollue et portent atteintes à l’écosystème en général.

Pour en savoir plus :

Guide d’identification des plantes exotiques envahissant les milieux aquatiques et les berges du bassin Loire-Bretagne – Publication de la fédération des conservatoires d’espaces naturels - 2010

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