Cette année 2013 est charnière pour le programme d’entretien des cours d’eau. Le diagnostic en cours révèle déjà certaines problématiques récurrentes.
Pour les rivières qui ont été parcourues, il ressort dans l’ensemble que les cours d’eau peu accessibles sont les plus préservés avec une très bonne capacité d’autoépuration pour certains (Coiset, Gimond Rive Gauche, Arbiche aval).
Ceux que l’on croit les plus qualitatifs, le sont parfois sur le plan piscicole mais cumulent des pratiques ou des dégradations d’origine humaine très impactantes. Par exemple, la ripisylve du Couzon a du mal à se régénérer en raison des défrichages (pour plantations de peupleraies), de la proximité d’accès du bétail ou simplement du manque de végétation initial qui favorise les érosions de berges et donc le colmatage des fonds.
Globalement, les traversées des zones urbaines et les zones d’habitations sont très préjudiciables. Les déversoirs d’orages et rejets pluviaux dégradent la qualité de l’eau. Sur ces secteurs les cours d’eau méritent d’être mis en valeur
La plus grosse problématique décelable aujourd’hui est le piétinement des berges et du lit par les bovins. L’abreuvement des animaux est souvent une nécessité sur les parcelles riveraines solutionnée par le libre accès à la rivière. Malheureusement, ces pratiques génèrent des pollutions importantes dues soient directement aux déjections, soit à la mise en suspension par le piétinement de particules fines qui colmatent les habitats en aval.
Un aspect positif est le maintien des prairies sur les parcelles riveraines très marqué sur les affluents de la Coise.
Si la renouée du Japon n’a pas colonisé l’ensemble des affluents, le rat musqué est lui très présent. Nous constatons également le ragondin qui profite de la présence des retenues d’eau pour migrer de plus en plus haut sur les cours d’eau.
L’étude du plan de gestion dans sa globalité (état des lieux, végétation, seuils géomorphologie) doit s’achever en septembre prochain. Elle permettra, entre autre de dresser un bilan des actions effectuées depuis 2003 et de définir les secteurs prioritaires d’interventions.
Il est également rappelé que les traitements herbicides sont interdits en bord de cours d’eau. Beaucoup d’exploitants ont opté pour la fauche mais très ponctuellement, ces pratiques semblent encore d’actualité.
Pour plus de renseignement, contactez Émilie DUFAUX
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Traitement herbicide en bord de cours d’eau
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Embâcle sur la Maladière
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Charge organique sur la Gimond RD
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Dépôt de déchets verts sur le Vérut
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Bovins dans l’eau sur le Couzon
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Le Couzon
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L’Orzon en aval de St Symphorien sur Coise
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Abreuvoir et passage de bovins sur la Gimond RD
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Absence de végétation sur les berges de la Gimond RD
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