Les riverains du bassin de la Coise se souviennent des assecs périodiques des cours d’eau. Ces périodes d’étiages n’étaient pas préjudiciables à leur bon fonctionnement (physique et biologique) dans la mesure où la qualité des eaux était bonne ainsi que les prélèvements et les rejets étaient peu importants.
Ces assèchements sont explicables par des sols cristallins sur la partie amont qui offre peu de ressources d’eau naturelles en dehors des précipitations.
L’arrivée des réseaux d’eau potable dans les monts du Lyonnais a réellement modifié ce régime hydrologique. Les rivières recevaient plus d’eau mais celle-ci provenaient des usages humains avec une consommation quantitative croissante tout comme l’utilisation de produits nocifs pour l’environnement.
Parallèlement, le développement des activités a conduit l’homme à anthropiser et modifier le territoire notamment par l’implantation de nombreuses retenues collinaires utilisées pour l’irrigation (principalement sur la partie amont du bassin). A cela s’ajoute le drainage des zones humides, les prélèvements directs ou dans la nappe phréatique.
La combinaison de tous ces facteurs a conduit à s’inquiéter de la gestion quantitative des eaux en période d’étiage en raison des impacts sur :
Un réseau de suivi à donc été mis en place par l’implantation de seuils jaugeurs sur différents points du bassin versant. Les campagnes de suivi, échelonnées sur plusieurs années, permettront d’avoir une meilleure connaissance des débits d’étiages et d’établir le lien avec les activités du bassin. Des actions pourront ensuite être mises en place de manière pertinente, elles seront basées sur la sensibilisation et le respect de la réglementation.