30. Inondations
Les débordements d’un cours d’eau constituent un phénomène indispensable à sa qualité et à son bon fonctionnement. Ces épisodes de crue ne sont cependant pas toujours compatibles avec l’occupation des sols.
- Coise à St Denis - Salle de sport
A chaque épisode de crue important, été comme hiver, les moulins étaient fréquemment inondés et les passerelles ou les tournées endommagées. Les archives regorgent de demandes de reconstructions diverses liées à ces phénomènes.
La plus grave crue semble celle du « déluge » de 1834 où les dégâts furent considérables y compris en pertes humaines.
Au fil du temps, beaucoup d’aménagements ont été pratiqués sur l’ensemble du bassin versant de la Coise. Qu’il s’agisse d’imperméabilisation du sol, de suppression des zones humides, de modification des zones inondables ou de constructions, ces pratiques ont fondamentalement modifié le comportement des cours d’eau. Les rivières grossissent rapidement suite aux précipitations car les eaux de pluie arrivent généralement plus vite aux cours d’eau. Ceci augmente la puissance de l’eau et donc sa force d’érosion si bien qu’elle charrie plus de terre ou matériaux en tout genre. Le fait de déborder lui permet de dissiper cette énergie.
Les débordements posent de sérieux problèmes dès lors que des habitations sont présentes en zone inondable. C’est l’Anzieux qui est le plus concerné sur sa partie aval en inondant bon nombre de riverains sur les communes de Saint-André-le-Puy et Montrond-les-Bains.
La Coise fait actuellement l’objet d’une étude d’inondabilité qui permettra une fois achevée de définir des zones à risque et les prescriptions qui leur sont liées.
La vulnérabilité de l’Anzieux est beaucoup plus importante en relation avec la pression foncière et des solutions devraient voir le jour pour soulager les riverains de ces débordements.
Les images jointes
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