La faune de la Coise pourrait se limiter aux populations piscicoles mais heureusement, elle couvre bien d’autres richesses.
Depuis les sources jusqu’au pont des Romains à Saint-Galmier, la relative dynamique des cours d’eau en fait un secteur propice à l’accueil de poissons préférant les rivières fraîches et bien oxygénées. On est en première catégorie piscicole avec l’espèce repère qui est la truite fario. Elle est associée au vairon et on observe également des chevesnes dès que l’eau est calme et que la température se réchauffe (amont des seuils).
Après Saint-Galmier, on rejoint la plaine et la morphologie attire une faune piscicole beaucoup moins exigeante. Nous sommes en deuxième catégorie piscicole avec davantage de chevesnes, de loches, gardons et même des carpes sur l’extrême aval.
Ce sont les fédérations départementales de pêche qui effectuent le suivi piscicole de nos cours d’eau. Leurs connaissances et leur savoir faire est une aide précieuse pour connaître et améliorer la qualité piscicole du réseau hydrographique.
Les sentinelles des rivières sont représentées par 5 associations agréées de pêche et de protections des milieux aquatiques :
Les écrevisses autochtones : de rares ruisseaux avec des eaux fraîches et de bonne qualité permettent encore l’hébergement de populations d’écrevisses à pieds blancs. L’implantation des écrevisses américaines est un risque important pour la pérennité des espèces autochtones par rapport aux territoires conquis et aux pathologies qu’elles peuvent transmettre.
Les macroinvertébrés : la faune benthique est l’un des premiers maillons de la chaine alimentaire. Les pêcheurs les connaissent bien et principalement les « vers d’eau » ou trichoptères qui se dissimulent dans un étui en bois ou en sable, tout comme les éphémères qui servent de modèle aux mouches utilisées pour la pêche. Les invertébrés sont de très bons indicateurs de la qualité de l’eau.